Avant d'explorer le musée à ciel ouvert du Street Art, nous avions envie d'un peu de vert en sortie de confinement et, de ce fait, décidé d'atterrir dans le Parc de Choisy, ouvert dès les premiers jours.
Le street art, par le biais de son disciple Okuda, nous ayant rattrapé et attiré au pied des tours de l'avenue d'Ivry, nous décidâmes de continuer à pied au plus direct.
Quelle surprise de découvrir un entrelac de petits parcs urbains dignes du Japon dans leur fleurissement et leur qualité, à leur échelle miniature, patchworks de végétaux et de fleurs…
Puis une dalle, aux toits pagodes, dévoilant une vie de quartier à la fois exotique et intime.
Là encore l'Asie est toute proche et les terrasses donnent bien envie d'y revenir pour profiter d'un voyage culinaire après cette escapade esthétique. Puisque le réchauffement climatique nous a amené la mousson, autant profiter de la moiteur des longues soirées d'été avec de la Street Food venue d'Orient.
Enfin, le parc de Choisy. Point de départ devenu point d'arrivée de cette balade bucolique. Et son magnifique petit jardin botanique : passiflore, agapanthe, bourdons butinant…
Vite rejoignons, le métro aérien pour une pulsation Street Art, nous frôlons l'overdose de chlorophylle :).
Mais retenons en une leçon. Où qu'on atterrisse, Paris est surprenant et dévoile des trésors cachés ; et Paris verdit, la nature n'est jamais bien loin et elle ne se marie pas si mal avec la pierre, le bâti. Il suffit de sortir du totalitarisme du "tout béton" ou du "tout gazon".
BETTY F.