De mes cours de composition urbaine, j'ai retenu l'importance des axes, des places, des boulevards et avenues qui structurent la ville et autour desquels elle se compose...
Bien sûr, dans les villes européennes, il y aussi les fleuves qui sont des colonnes vertébrales urbaines...
A Sydney, c'est une baie, de l'eau, du vide, des points de vues, des bordures de végétation luxuriante, qui sont au cœur de la ville et son dessin se fait d'abord en creux : la nature et le vide, plutôt que l'architecture et le plein...
C'est étonnant... peut-être même un peu déroutant... pour un œil habitué aux verticales, aux perspectives, au graphisme de la ville et de ses constructions, aux dessins des cultures urbaines qui l'habillent... un œil amoureux de tous ses codes urbains-là...
mais c'est fascinant... aussi...
Sydney, ce sont aussi des identités, des paysages, des plages, des villages, avec des noms emblématiques et mondialement connus, qui la composent et que l'on découvre progressivement... c'est un patchwork, un kaléidoscope... avec des centralités et non un centre rayonnant : Manly, Coogee, Bondi, Cremorne, Balmain, Darlinghurst, Surry Hills, Watsons Bay, Wooloomoolo... comme autant de réponses à des moods qui revendiquent de varier d'un jour à l'autre...
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